Ce sont parfois les figures les plus simples qui ont le plus de succès auprès du jeune public. Un cracheur de feu qui réalise une belle flamme impressionnera toujours les enfants.
On dit d'ailleurs rarement "artiste" de feu. Le terme est trop vague. Pour donner une vision concrète, on cantonne l'artiste de feu à une facette de son art: les flammes crachées. Mais l'art du feu ne s'arrête pas qu'à cela.
Le feu peut aussi être manipulé. Que ce soit aux extrémités d'un bâton, d'une torche, de bolas, ou bien encore à même les mains, le feu, lorsqu'il est maîtrisé, reste une source d'émerveillement.
Cet attrait peut aussi s'expliquer par le coté interdit de cet art. Les enfants, notamment, connaissent bien souvent les risques du feu. Voir des personnes le maîtriser, et même jouer avec, les impressionne. La chaleur des flammes y participe aussi grandement.
A l'art du feu se mêle parfois celui de la pyrotechnie. Des étincelles qui crépitent aux extrémités d'un staff, et voici que nous créons un mur d'étincelles. L'effet est si impressionnant que bien souvent, cet effet est réservé au final d'un show de feu.
Mais la pyrotechnie peut aussi se manifester autour de l'artiste de feu. Ainsi, entouré de flammes, il devient un véritable dompteur. Cette poésie, mêlée au danger permanent auquel l'artiste se confronte, est toujours récompensé par les chaleureux applaudissements du public